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AnteayerSalida Principal

HACER MEMORIA

29 Agosto 2019 at 11:55

Comenzamos en 1944, hablando de La Nueve con Diego Gaspar Celaya, seguimos con Ana (abogada de ALAZ) sobre la querella por los crímenes del Franquismo (1936-77) y acabamos con Edu Romero (Cambalache) porque Autobiografía de Manuel Martínez es un libro delicioso e imprescindible para seguir entendiendo los últimos setenta años a través de las vidas […]

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El exorcismo masivo de Buenaventura, o un camión de bomberos para redimirnos.

18 Julio 2019 at 20:02

Hoy Hablamos de lo humano y lo divino a raiz de una extraña noticia que nos llega de Colombia. Resulta que Monseñor Rubén Darío Jaramillo Montoya, obispo de Buenaventura ha decidido realizar un exorcismo a la ciudad entera paseándose en un camión de bomberos. Para entender por qué y para qué tenemos la insigne visita […]

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La police assassine : justice et vérité pour Nahel et toutes les victimes

29 Junio 2023 at 19:11
Il s’appelait Nahel, il avait 17 ans. Nahel est mort le 27 juin 2023 à bord de sa voiture : il a été tué par balle, à bout portant, par un policier suite à un refus d’obtempérer. Il se trouvait sur une voie de bus et a cherché à s’enfuir après avoir été menacé de mort par le policier qui braquait déjà son arme sur lui.

La police a immédiatement adopté la version selon laquelle la voiture fonçait sur les forces de l’ordre tandis que les médias se sont empressés de parler du casier judiciaire de la victime. Pourtant la vidéo de la scène montre que les policiers se trouvent sur le côté de la voiture, initialement à l’arrêt, et que leur vie n’était donc à aucun moment menacée.

La logique est souvent la même au fur et à mesure que ces affaires se répètent : montrer qu’il s’agissait d’une mauvaise personne, « délinquante » ou peu « intégrée socialement ». D’une part, les médias transmettent ces informations sans les vérifier et il s’agit bien souvent de mensonges ou d’exagérations. D’autre part, et surtout, quand bien même il s’agirait de faits avérés, cela ne justifie en aucun cas un meurtre, ni ne peut servir de circonstances atténuantes à l’intention de donner la mort. Ce narratif n’a pour objectif que d’établir et normaliser l’impunité policière dans les affaires de crimes racistes.

Encore et toujours, sans la présence d’une vidéo, la parole des victimes ne vaut rien. Ou plus précisément, elle ne vaut rien quand il s’agit d’un membre des forces de l’ordre sur le banc des accusés, quand bien même il s’agit d’un scénario qui se répète.

Il ne s’agit pas moins du treizième homicide perpétré par les forces de l’ordre depuis le début de l’année suite à un refus d’obtempérer. Seulement cinq policiers sur les treize responsables ont été mis en examen, les autres ayant été libérés sans poursuite jusqu’à maintenant. Il s’agit d’un chiffre exceptionnel, qui n’est pas sans lien avec la loi de 2017 modifiant le droit des policiers à faire usage de leurs armes.

Il ne faut cependant pas s’étonner d’une montée des violences notamment racistes dès lors que jusqu’au sommet de l’État des termes comme « décivilisation », « grand remplacement » ou « ensauvagement » sont employés quand des lois discriminantes sont votées ou proposées au vote. À quoi peut bien mener une politique qui s’approprie les thématiques des suprémacistes blancs ?

Ce racisme d’État trouve son aboutissement dans les institutions, ici la police. Les violences qu’il engendre sont permises et tolérées par le pouvoir en place, qui s’empresse de renvoyer dos à dos l’extrême gauche et l’extrême droite, comme après l’attentat contre le maire de Saint-Brévin suite à l’implantation dans sa commune d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile.

Ne nous leurrons pas. Si le policier s’est permis d’appuyer sur la détente à bout portant, c’est bien qu’il ne pensait pas qu’il puisse y avoir de conséquences ; c’est que selon lui, au fond, la vie de Nahel ne valait rien, à ses yeux comme à ceux de la société.

Peut-on encore renvoyer la responsabilité des meurtres policiers sur les individus uniquement ? S’agissait-il seulement d’un mauvais flic ? Non ! L’usage rhétorique de renvoi strict à un problème d’individu qui n’aurait commis qu’une « bavure » est insoutenable. Ce n’est que la forme d’un racisme que l’État fait mine de ne pas voir, et qui dans les faits autorise à tuer.

Il est plus qu’urgent de porter une critique radicale de la police nationale, cette institution raciste et coloniale, gangrenée par l’extrême droite, qui terrorise toute une partie de la population dans la plus grande impunité.

Les personnes victimes du racisme de l’institution policière ne cessent de la dénoncer depuis des années. La négation de leurs droits fondamentaux n’est pas conditionnée à leur militantisme ou leur opposition à une réforme comme celle du système des retraites ; le simple fait d’exister les y confronte. Les exilé·es souffrent particulièrement de cette violence, que ce soit dans le cimetière qu’est devenue la Méditerranée, à Calais, à Mayotte, ou dans les Centres de rétention administrative où Mohamed, un homme de 59 ans, est mort il y a un mois après avoir subi des coups de policiers.

Ces crimes s’inscrivent dans une longue liste depuis 40 ans, si ce n’est plus (on se souvient des crimes de masse du 17 octobre 1961). De nombreux noms nous viennent en tête : Malik Oussekine, Abdel Benahya, Zied et Bouna, Moshin et Lakhamy, Akim Ajimi, Ali Ziri, Mamadou Marega, Wissam El Yamni, Amine Bentounsi, Angelo Garan, Gaye Camara, Liu Shaoyao, Babacar Gaye, Steve Maya Caniço, Claude Jean-Pierre, et bien d’autres encore… Depuis les fortes mobilisations réclamant vérité et justice pour Adama Traoré contre laquelle sa famille a subi une répression hallucinante durant 5 ans, et 3 ans après les mobilisations mondiales pour George Floyd, les seules « réponses » de l’État sont des fins de non recevoir.

Dans le contexte de répression généralisée que nous connaissons, nous estimons que les révoltes qui ont démarré à Nanterre sont parties intégrantes du mouvement social. Il s’agit de réclamer justice et vérité pour Nahel et les autres victimes de crimes policiers, et nous nous joignons à ces réclamations.

Toutes nos pensées vont aux proches des victimes de ces meurtres policiers.

Dans l’immédiat, nous réclamons justice et vérité pour Nahel, l’abrogation des lois Sécurité globale et Séparatisme, et le désarmement de la police.

Face au racisme et aux violences policières : unité populaire !

Nous relayons ici l’appel de la famille de Nahel à une marche blanche demain (le 29 juin) à 14h à Nanterre.

Union communiste libertaire, le 28 juin 2023.

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Ya que el trabajo nos roba, ¿por qué no robar algo en el trabajo?

CrimethInc
 
[Nota previa de El Libertario: Conocimos este post y lo estamos divulgando con algo de retraso al 15 de abril, la fecha en que aquí se anima a robar algo en el trabajo. No obstante, como la sugerencia nos sigue pareciendo válida, a quienes por esta vía se enteren de ella les animamos a que efectúan esa acción cualquier día laboral entre el lunes 19 de abril y el viernes 23. Suponemos que eso no molestará a la gente de CrimethInc y ya el año próximo se hará en el día apropiado.]

Cada año, durante más de una década, nos hemos unido a otrxs en todo el mundo para celebrar el 15 de abril como el Día de Robar Algo en el Trabajo, un día para reflexionar sobre las razones por las que lxs trabajadorxs roban en sus lugares de trabajo.


Por supuesto, durante la pandemia de COVID-19, robar en el trabajo se ha vuelto más difícil que nunca. Consideremos lo que esto significa para el futuro de la humanidad.

Lo Que Roba el Trabajo

Desde pequeñxs, se nos dice que el trabajo es lo que ayuda a cubrir nuestras necesidades.
Sin embargo, cualquiera que ha ejercido como empleado—o que ha trabajado por cuenta propia, a merced del mercado— ha tenido una experiencia muy diferente: el trabajo nos roba.

Roba las horas de nuestros días, el tiempo que nos gustaría pasar con nuestra familia, amigxs y amantes, la energía que de otro modo dirigiríamos hacia actividades placenteras, creativas y altruistas. Nos roba la imaginación: incluso lxs empleadxs y empresarixs más innovadores de hoy en día siguen inventando cosas dentro del estrecho marco de lo que puede competir en el mercado, en lugar de, por ejemplo, lo que puede aportar alegría a los seres humanos.


Se cuela en nuestros momentos de ocio, en nuestras relaciones más íntimas: el trabajo de competir por el capital social, de realizar un trabajo emocional no deseado, de responder correos electrónicos y mensajes de texto, de pagar facturas e impuestos y primas de seguros y comprar productos con la esperanza de que nos hagan más aptos para ser contratados (una camisa de ejecutivx, un anillo de luz, un diploma)—y prepararnos, una vez más, para volver al trabajo.


El trabajo—el trabajo total de toda la humanidad desde la Revolución Industrial—ya ha causado un daño permanente a la biosfera de la que todxs dependemos para obtener el aire, el agua y la nutrición que necesitamos para seguir con vida. ¿Qué no nos ha robado el trabajo?

Otro siglo como este—otro siglo de trabajo—y nuestra especie estará acabada, junto con muchas otras. El trabajo—es decir, toda actividad que está determinada por la necesidad de obtener un beneficio para alguien, en lugar de ser elegida por su valor intrínseco—es precisamente lo que nos impide satisfacer nuestras necesidades.


“¿Qué significa en realidad ser útil? La suma de la utilidad de todas las personas de todas las épocas está plenamente contenida en el mundo tal como es hoy. De lo que se deriva: nada es más moral que ser inútil.” -Milan Kundera, La Inmortalidad

Un Mundo Robado por el Trabajo

No hace mucho, el lugar de trabajo era una zona claramente diferenciada en la que lxs capitalistas pagaban a lxs trabajadorxs un salario por gestionar los medios de producción privados. En esas condiciones—que aún prevalecen en muchos lugares, aunque son menos y están mejor vigilados que antes—un/a trabajador/a rebelde podía cazar y recolectar subrepticiamente los recursos que pertenecían al jefe, actuando en un momentáneo estallido de libertad, de la forma en que sus antepasadxs nómadas habrían actuado en todo momento. Robada por trabajadorxs asalariadxs, una tarrina de helado podría volver a entrar en la economía de regalo que sostuvo a nuestra especie durante más de 200.000 años. Lxs trabajadorxs se vieron obligadxs a vender su trabajo por una miseria, pero a veces podían contraatacar de maneras que rechazaban la lógica del mercado.

Pero a medida que las emergencias del capitalismo tardío se vuelven cada vez más graves, incluso esa situación se está erosionando.

“Hoy, en lugar de hablar de la clase trabajadora, podría ser más preciso hablar de la clase en peligro.”

“Todo lo Que Tenemos es a Nosotrxs Mismxs: Un Llamamiento de un repartidor de Manhattan.”

La era COVID-19 ha normalizado las duras relaciones de clase entre lxs vulnerables y lxs protegidxs. La celebración del año pasado del “trabajador esencial” sirvió para enmarcar el trabajo en sí mismo como esencial y tratar a lxs trabajadorxs que lo realizan como prescindibles. En lugar de basar nuestra economía en la premisa de que la sociedad se divide en quienes trabajan y quienes obtienen beneficios, hoy podríamos partir de una distinción diferente, lo que implica una política diferente : hay quienes obtienen beneficios y quienes mueren.

Durante cientos de años, robar en el lugar de trabajo ha ayudado a lxs trabajadorxs a sobrevivir. ¡Piensa cuántas personas más de las clases trabajadoras habrían muerto de desnutrición u otras causas evitables si no se hubieran sostenido con los recursos que pudieron robar además de con sus salarios! Sin embargo, lxs repartidorxs autónomxs y conductorxs de Uber difícilmente puede robar en sus lugares de trabajo. Esto es indicativo de un cambio significativo hacia la precariedad de todxs lxs trabajadorxs; también indica una expansión del área de trabajo, que actualmente es más visible en la forma en que está impactando en la clase media.

Hoy en día, para cientos de millones de trabajadorxs y estudiantes en todo el mundo, el hogar en sí mismo es su lugar de trabajo. Hace un año, al comienzo de la pandemia, consideramos este desarrollo en relación con el aumento de la vigilancia; en el año transcurrido desde entonces, ha quedado claro hasta dónde puede llegar esto. El miedo a la vigilancia presupone una identidad “auténtica” y libre que puede verse atrofiada por un control excesivo; pero reemplazar la oficina por las reuniones de zoom y consagrar la vida social a las redes sociales, hace que sea cada vez más difícil imaginar siquiera esa identidad.

Si alguna vez lxs empleadorxs temieron que lxs empleadxs pasaran de contrabando recursos, del lugar de trabajo a sus hogares, ahora es el trabajo en sí el que se infiltra en nuestros hogares, reduciendo la distancia entre los dos significados de “ocupación”—empleo y anexión— convirtiendo el dormitorio en una fábrica que produce alienación en estado puro, sin apenas un producto físico que lo demuestre.

En estas condiciones, el tiempo es casi lo único que queda por robar. Pero no hablamos de robar ese tiempo para deambular por TikTok o Amazon Prime cuando se supone que debes estar prestando atención en clase o entregando un pedido. Esas actividades aún acumulan beneficios para la clase capitalista mientras nos empobrecen. Para que el robo de tiempo sea robo en el trabajo, tenemos que poder pasar ese tiempo fuera de la lógica del lugar de trabajo y del mundo que se ha remodelado a su imagen y semejanza.

La colonización de nuestros hogares, corazones y fantasías por parte del trabajo, ilustra perfectamente la diferencia entre lo que algunxs Marxistas llaman “subsunción formal” y “subsunción real”, aunque esta diferencia se ha vuelto tan redundante como la palabra “kafkiano”. Cuando todo se ha subsumido en la lógica del capitalismo, la única pregunta que queda es qué podría sacarnos de él. Transponiendo el relato de Hegel sobre el desarrollo de las ideas a una narrativa idealizada de progreso histórico, Marx trató de resolver este problema con un aceleracionismo descarado— cuanto peor están las cosas, más cerca están de cambiar. La idea de que siempre está más oscuro antes del amanecer puede funcionar en buenas canciones punk, pero -como todo el marxismo- es mala ciencia.

La intromisión del trabajo en nuestros hogares no nos acerca a una revolución que desbancará al capitalismo. En todo caso, solo nos acerca a la extinción. Pero al hacer imposibles las viejas formas de rebelión a pequeña escala, nos obliga a poner todo en juego si queremos resistir. Debemos recordar lo hermoso de robar en el lugar de trabajo—honrando el modesto coraje de siglos de pequeñxs ladronxs que robaban a sus empleadorxs cuando podían—reconociendo al mismo tiempo que, como muchos otros elementos del frágil rapport du forcé que existía entre empleadorxs y empleadxs en el siglo XX, es probable que, a partir de ahora, esto no se vuelva más fácil sino más difícil. Si queremos seguir actuando fuera de la lógica del capitalismo, en el siglo XXI la apuesta es doble o nada—Y sin garantías.

Entonces, ¿Qué es lo Mejor Que se Puede Robar en el Trabajo?

 “El saqueo es bueno, pero es solo una pequeña muestra de lo que todxs podemos compartir. Si crees que hacerlo en las tiendas minoristas es bueno, espera hasta que veas los centros de distribución. Demonios, no solo podríamos controlar lo que ya está hecho—podríamos decidir lo que se hace. “
-Participante anónimo en la Rebelión de George Floyd

El saqueo de decenas de negocios en las Ciudades Gemelas en respuesta al asesinato de Daunte Wright a manos de la policía, adquiere una mayor dimensión cuando lo vemos en el contexto de la precariedad y el desempleo y la creciente dificultad de llevar a cabo las antiguas formas de resistencia que sirvieron como válvulas de escape. El conflicto entre quienes obtienen beneficios y quienes mueren—entre lxs asesinxs y lxs excluidxs—no es una lucha de retaguardia, sino una imagen del futuro.

Algunxs, cuya imaginación todavía está moldeada por el siglo XX, quieren ver a lxs desempleadxs regresar los lugares de producción, para tomar el control y autogestionar las fábricas, con el fin de producir una versión un poco más ética del actual orden global postindustrial. Pero nuestros sueños más salvajes van mucho más allá de la visión del “comunismo de lujo totalmente automatizado”, entendido como el cumplimiento comunista de todos los deseos de consumo producidos por el capitalismo y su forzada escasez artificial. Lo que más deseamos es destruir el orden que produjo esos deseos, no reorganizarlo. Queremos crear condiciones que produzcan deseos diferentes, rescatar al mundo de la lógica del mercado y del trabajo mismo, para crear una sociedad en la que todxs podamos explorar nuestro potencial colectivo en nuestros propios términos.

Básicamente, el robo en el lugar de trabajo no consiste en adquirir objetos. Se trata de establecer una nueva relación con nuestro propio ser. Implica la posibilidad de vivir de una manera diferente.

“La deserción comienza como una huida, pero con la práctica, pasa a ser un rescate”.
 -Bernard Maszalek, presentando “El Derecho a la Pereza” de Paul Lafargue .

[Tomado de https://es.crimethinc.com/2021/04/15/lo-que-el-trabajo-nos-roba-dia-de-robar-algo-en-el-trabajo-2021.]

 

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