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✇Conciertos en Albacete

Jam de Jazz en Albacete

Por: Discos Ruidosos

 

Jam de Jazz

Jueves 27 de noviembre, 22:00 h

Le Première

Entrada: gratuita

 

 

Jam de Jazz. Un encuentro entre músicos.

Jazz Nouveau

 

✇Anarkismo

Tensions et défis actuels autour des constructions populaires autonomes

Por: Diego Naim Saiegh
Tensions et défis actuels autour des
constructions populaires autonomes

Diego Naim Saiegh
Institut de Théorie et d'Histoire Anarchiste – ITHA

Introduction

Dans le travail suivant, nous approfondirons certaines implications qui se manifestent aujourd’hui dans la réalisation de processus de construction populaire autonomes – en soulignant ceux qui, en raison de leurs perspectives politiques et méthodologiques, peuvent être inclus dans une matrice libertaire – dans un contexte historique traversé par les marques du chômage structurel, la croissance de la pauvreté et, d’une manière générale, par la précarité de la vie en tant que forme sociale. Nous tenterons de proposer, à travers notre parcours, certains fils d’analyse sur certains problèmes à affronter selon le contexte susmentionné, notamment dans le cadre de nos sociétés périphériques latino-américaines et quelques hypothèses sur les défis à relever pour les surmonter dans une optique émancipatrice.

Maintenant, avant d’aborder les questions soulevées, il nous semble important, ne serait-ce que dans ses grandes lignes, de souligner quelques idées générales sur le lien entre l’anarchisme et les processus d’organisation populaire, ainsi que quelques lignes sur ce que nous entendons par rapport à la construction d’une matrice libertaire.

Une perspective politico-méthodologique de la construction populaire

Si l’anarchisme en tant que courant de praxis révolutionnaire a eu tout au long de son histoire – outre ses différentes tendances – une « raison d’être », celle-ci était principalement donnée par le fait de fournir une base matérielle à la trame de ses postulats avec pour perspective émancipatrice l’organisation et la lutte nécessaires à cet effet de ceux qui sont soumis aux injustices du système de domination capitaliste d’État. Michel Bakounine a dit à ce sujet:

Il est vrai qu’il existe [dans le peuple] une grande force élémentaire, force sans doute supérieure à celle du gouvernement et à celle des classes dirigeantes prises dans leur ensemble, mais sans organisation, la force élémentaire n’est pas une force réelle. C’est cet avantage indéniable de la force organisée sur la force élémentaire du peuple, sur lequel repose le pouvoir de l’État. Le problème n’est donc pas de savoir si [le peuple] peut se révolter, mais s’il est capable de construire une organisation qui lui fournira les moyens d’atteindre une fin victorieuse. Non pas à une victoire fortuite, mais à un triomphe prolongé et définitif [1].

Dans le même esprit, l’Italien Malatesta a déclaré que les classes opprimées et exploitées:

ne pourront jamais s’émanciper tant qu’elles n’auront pas trouvé dans l’union, la force morale, la force économique et la force physique nécessaires pour vaincre la force organisée des oppresseurs [2].

De ces considérations découle donc l’importance stratégique que revêt le développement et la promotion d’organisations populaires capables de conduire et de soutenir ledit processus pour un processus de transformation sociale, constituant ainsi une force sociale articulée capable d’affronter et éventuellement de transcender le pouvoir. Or, cette impulsion vers le rôle principal de l’organisation du social d’en bas doit compter, à partir d’une logique libertaire, avec certains critères et lignes directrices qui se distinguent des autres logiques et qui donnent lieu à sa propre empreinte.

Pour l’instant, nous partons de la conception que les groupes des classes populaires doivent avoir comme première tâche d’action, la lutte pour la conquête des intérêts matériels qui rassemblent leur classe dans le cadre de ses besoins les plus immédiats. Pour cela, l’arc de confluence doit être le plus large possible. Autrement dit, il ne doit pas être traversé a priori par des limitations politiques-idéologiques, religieuses ou autres [3]. Mais cette tâche première d’action ne doit pas être étanche, mais dynamique. Elle doit être combinée de manière dialectique avec une tâche de lutte émancipatrice visant à dépasser les structures du système dominant, cherchant ainsi à construire des «embryons» de pratiques et d’organismes sociaux qui préfigurent une société libre d’exploitation et d’oppression.

L’organisation de la classe est donc dans cette perspective, comme outil d’action et de lutte, mais aussi comme école de participation démocratique et comme bastion de construction de la capacité d’autodétermination populaire, devenant, à son tour, un bastion dans le développement d’une société autogestionnaire; le pouvoir d’en bas, du peuple organisé lui-même. Cette tâche complémentaire élargit le champ de la simple revendication sociale et lui donne une orientation politique claire. La politique en termes de politique de classe autonome et donc de réappropriation également de la sphère politique comme espace d’auto-activité, d’autogestion et d’auto-institution sociale, mais aussi comme école de participation démocratique et comme bastion de construction de la capacité d’autodétermination populaire, devenant, à son tour, un bastion dans le développement d’un pouvoir autogéré d’en bas, à partir du peuple organisé lui-même.

En ces termes, cette perspective, même si elle n’établit pas de lien organique immédiat avec une approche idéologique fermée – prenant en compte, comme indiqué plus haut, l’ampleur nécessaire des confluences pour mener à bien la tâche première de la lutte protestataire – propose, une matrice que, soutenue par certaines prérogatives et lignes de construction politico-méthodologiques, nous pouvons identifier comme libertaire. Des paramètres tels que la lutte et l’action directe sans intermédiaires, la démocratie de base, l’organisation fédérative, l’indépendance de classe, la pratique préfigurative, l’antiparlementarisme, entre autres, nous montrent clairement un profil de construction au sein du peuple que l’anarchisme, en tant que courant, a historiquement porté en avant lorsque s’impliquer dans la lutte des classes, tant depuis les origines du mouvement ouvrier organisé que dans le cadre des luttes que les mouvements sociaux contemporains développent depuis plusieurs décennies jusqu’à nos jours et qui ont influencé – et continuent même d’influencer – différentes organisations populaires qui n’en ressortent pas forcément dynamisées par des militants dudit courant. Dans cette perspective d’organisation et de construction populaires que nous appelons génériquement autonomes, nous allons maintenant tenter d’analyser le panorama actuel sur lequel ces formations doivent développer leurs luttes, ainsi que les problèmes et défis auxquels elles sont confrontées lorsqu’elles y sont confrontées.

Un panorama actuel

À l’heure où nous entrons dans la troisième décennie du XXIe siècle, il ne semble pas nouveau que nous nous trouvions plongés dans une crise profonde qui, de différentes voix, est présentée comme civilisationnelle et aux multiples dimensions. Crise qui s’impose comme systémique, multifocale et mondiale, comme caractéristiques du capitalisme, en plus de certaines manifestations spécifiques aux pays ou aux régions. Un premier point pour aborder sa portée consiste sûrement à visualiser que, depuis quelques décennies et de manière de plus en plus accentuée, le processus d’expansionnisme illimité du capitalisme érode nécessairement ses propres conditions d’existence antérieures.

Alors que la substance du capital est la génération et la régénération de valeur à travers le travail abstrait – vivant mais aliéné – accumulé dans le champ de production avec ses conditions de possibilité dans le champ reproductif et l’environnement naturel. Sa volonté d’augmenter constamment la productivité – de pair avec la compétitivité – l’amène à accorder une importance croissante à la science et à la technologie dans la production. La corrélation et la tendance croissante de celles-ci sont de rendre constamment anachronique ce même processus, basé sur le travail – seul générateur de valeur. Ce faisant, le capitalisme scie la branche sur laquelle il repose: la valorisation de la valeur à travers le travail vivant et l’environnement qui la rend possible.

Bien que – et bien que cela puisse paraître contradictoire avec ce qui précède – aient proliféré ces dernières années une série de « nouveaux emplois », ceux-ci, en raison de leurs caractéristiques – informels, précaires, externalisés, « uberisés », sans droits – non seulement n’ont aucun impact sur la tendance à la dévaluation et à la réduction structurelle du travail formel qui existe encore, mais ils continuent également à être une « fuite en avant » que, avec d’autres dispositifs, le capitalisme mondial développe pour surmonter ses propres limites intrinsèques, mais qui, même s’ils sont efficaces pour réactiver le marché, les profits de certains secteurs ne vont pas générer à court terme, même de loin, un nouveau cycle de prospérité, car les technologies – qui ne produisent pas de valeur – et qui remplacent le travail humain, ne peuvent être éliminées de la production, c’est-à-dire « ils ne reviennent pas ». Ainsi, Il ne s’agit pas d’un « retournement cyclique » classique qui aurait pu se produire à un autre stade, mais plutôt d’une tendance qui s’annonce déjà comme une crise sans retour. En outre, dans ce contexte:

les grandes entreprises tentent de promouvoir un nouveau cycle expansionniste pour protéger leurs bénéfices à court terme. Pour y parvenir, comme cela s’est produit lors des crises précédentes, ils ont renouvelé leur engagement à élargir la frontière commerciale à travers la dynamique d’accumulation par dépossession. De même, dans le cadre de la financiarisation mondiale, ils favorisent la création de nouvelles bulles spéculatives pour retrouver, au moins dans l’immédiat, des niveaux élevés de rentabilité [4].

Ceci, insistons-nous, « fait avancer » mais laisse le problème sous-jacent non résolu, à savoir que même si la quantité de biens et de services peut croître, ensemble et à moyen terme, ils représentent une quantité de plus en plus petite de valeur. De même, l’argent – produit de la spéculation financière – qui circule dans le monde est « fictif » puisqu’il ne représente pas en réalité un travail investi de manière «productive» [5]. Le capitalisme est de plus en plus confronté à ses barrières économiques internes ainsi qu’à ses limitations externes naturelles – écologiques – qui, bien qu’elles présentent un horizon temporel diversifié – et dans ce domaine les luttes sociales jouent un rôle – ne peuvent être stoppées, en même temps de sa propre logique. En bref:

le capitalisme mondial a fait avancer ses contradictions, dans le temps et dans l’espace, mais il se rapproche de plus en plus de ses propres limites. L’instabilité permanente des marchés en raison de l’augmentation de la financiarisation, de l’extension de l’exploitation du travail et des inégalités sociales qui excluent de larges couches de la population de la société de consommation, de la remise en question de la division sexuelle du travail et de la nécessité de repenser la répartition des tâches productives et reproductives, l’épuisement des sources d’énergie et des ressources matérielles nécessaires au métabolisme agro-industriel-urbain-financier, les impacts du modèle économique sur les écosystèmes et le dérèglement climatique, sont autant d’entre eux,[6].

Ce panorama complète une série de définitions à prendre en compte. D’une part, et pour tout ce qui précède, il n’est pas possible de revenir à un modèle d’accumulation basé sur l’emploi massif – typique de l’ère fordiste déjà surmontée – donc un retour au «plein emploi» ou au «plein emploi» n’est pas possible, formalité massive et à défaut, ni aux recettes keynésiennes ni au rôle central de l’Etat. L’État, complice de la logique du capital, ne peut, à ce stade, « dans le meilleur des cas », que cibler certaines politiques, qui en plus de devenir des dispositifs de discipline sociale, aboutissent à entretenir et accroître des formes de précarité [ 7].

Mais les choses ne s’arrêtent pas là si l’on suppose que l’économie a pour but le bien-être des sujets, ayant comme moyen le travail et la production de biens et de services pour la satisfaction des besoins vitaux. Dans la logique du capital, et surtout avec une accentuation accrue ces derniers temps, ces termes sont pervertis et la fin d’une vie durable se transforme en un moyen pour une fin différente d’accumulation capitaliste. Cela met sur la table la configuration d’une matrice qui se manifeste avec une visibilité croissante dans le néolibéralisme et qui cristallise la précarité non seulement référencée au travail, mais comme une véritable forme sociale à caractère totalisant et en constante augmentation. Cela constitue également un conflit radical et insoluble entre la durabilité de la vie humaine et écologique et le capitalisme, que certains analystes synthétisent comme un conflit « capital-vie »:

lorsque la vie est un moyen pour atteindre une fin différente, elle est toujours menacée; la tension peut parfois s’atténuer […] mais tôt ou tard viendra un moment de désengagement où l’accumulation se fera non pas en maintenant la vie, mais au prix de sa négation ou de sa destruction [ 8].

L’ensemble de ce processus général connaît un développement étroitement lié en Amérique latine, en tant que région périphérique, bien qu’il comporte des éléments particuliers. Il s’agissait, en principe et pendant plusieurs décennies, de tout un contexte de reconfiguration sociale qui signifiait l’accentuation des inégalités préexistantes et l’émergence de nouveaux écarts politiques, économiques, sociaux et culturels, constituant ainsi un scénario caractérisé, d’une part, par la fragmentation et la perte de pouvoir des secteurs populaires, et d’autre part, par la concentration politique et économique dans les élites du pouvoir internationalisé, qui était loin d’être linéaire:

De nombreux changements dans l’ordre économique ont commencé dans les années 1970 [dans la grande majorité des cas, avec des dictatures génocidaires]. Les transformations de la structure sociale ont commencé à devenir visibles dans les années 1980, au cours de la «décennie perdue», qui a culminé avec de forts épisodes d’hyperinflation et ouvert la porte à la mise en œuvre des réformes néolibérales des années 1990 [9].

En même temps:

il faut tenir compte du fait que si le premier moment de la mondialisation néolibérale, dans les années 1990, a été marqué par les privatisations et l’ajustement fiscal, le deuxième moment va de pair avec la généralisation d’un modèle extractif-exportateur visant à consolider et à creuser les écarts sociaux entre les pays du nord et du sud, basés sur le pillage de ressources naturelles de plus en plus rares, la pollution irréversible, l’extension de la monoculture et la perte de biodiversité qui en résulte [10] .

Cela dit, nous ne pouvons manquer de souligner une fois de plus que ceux-ci sont encore des manifestations d’un système mondial et qui a, comme nous l’avons déjà noté, la précarité et l’exclusion comme marque structurelle, posant à la région comme un espace concret où des corps, des vies et des territoires sont sacrifiés à ce stade au nom de la reproduction du capital transnationalisé, en plus de tel ou tel gouvernement se déclarant « progressiste » ou « populaire ».

Face à ce panorama, depuis la fin des années 80 et fondamentalement depuis les années 90, nous assistons à une confluence progressive de différents processus de lutte qui ont pris forme à travers différents moyens et qui ont connu certaines étapes qui ont marqué leur développement. Il est important de noter, à leur tour, que la chute du mur de Berlin en 1989 et l’effondrement de l’URSS en 1991 n’ont pas seulement entraîné l’effondrement des régimes du « socialisme réel », la crise des partis communistes, les socialistes, les syndicats traditionnels et les mouvements de guérilla, notamment en Amérique latine, mais aussi la faillite de tout un paradigme révolutionnaire qui avait imprégné la majeure partie de la gauche tout au long du XXe siècle. C’est que le développement imparable des forces productives amènerait le socialisme et cela, associé à la dynamique de lutte impulsée en particulier par le prolétariat, le seul sujet social doté d’une capacité de transformation – fondamentalement urbain, industriel et destinataire d’une « mission historique à remplir » – la société sans classe. Tout cela approfondit, comme nous l’avons dit, la désorientation et la crise des anciennes formes organisationnelles et méthodologiques, mais permet, de manière dialectique, en ligne avec la logique renouvelée de la domination capitaliste, l’émergence progressive de nouveaux axes de confrontation, ainsi que de nouveaux discours critiques, sujets sociaux et nouvelles formes de construction populaire, déjà en phase avec ce que nous connaissons aujourd’hui comme mouvements sociaux qui en réalité, et pour être exact, dans certains cas, plutôt que « nouveaux », nous devrions parler de formats et de schémas de conflits antagonistes « retravaillés », étant donné que bon nombre de ces initiatives avaient déjà eu un début de conception lors des événements connus sous le nom de Le « Mai français » de 1968, où, entre autres questions, ont pu se faire jour tout un ensemble de points de vue et de perspectives qui, sous le titre exhaustif de « nouvelle gauche », impliquaient même une revalorisation de tout un ensemble de prérogatives – dont nous avons développé beaucoup de points dans la première partie de cet ouvrage – de nature socialiste libertaire qui, pendant une courte période, était entrée dans un cône d’ombre.

En soulignant, maintenant, l’ampleur qu’a eu ces derniers temps sur notre continent le cadre des luttes développées par les mouvements sociaux mentionnés ci-dessus, apparus dans les années 1990, il est essentiel de souligner qu’ils ont eu – et continuent d’avoir – une grande importance. Un rôle plus important et plus global que la simple action de résistance:

Les mouvements sociaux se sont révélés être plus qu’une simple réponse défensive aux changements dans la corrélation des forces sociales et aux fortes transformations de leurs conditions de vie et de reproduction. En réalité, avec toutes leurs complexités et nuances nationales, les mouvements sociaux latino-américains ont développé une dimension plus proactive, qui ouvre la possibilité de réfléchir à de nouvelles alternatives émancipatrices basées sur la défense et la promotion de la vie et de la diversité [12].

Tensions et défis…

En termes généraux, le scénario à partir duquel les organisations et constructions populaires d’aujourd’hui, et en particulier celles conçues à partir d’une matrice libertaire ou génériquement autonome, doivent développer leurs luttes. Il est maintenant nécessaire d’établir quelques défis pour surmonter certains problèmes et tensions que présente le même scénario, afin de pouvoir prescrire quelques clés d’orientation émancipatrice pour les temps actuels.

Nous avons dit plus haut que face au processus de développement critique du capitalisme à ce stade, qui, entre autres problèmes, laisse de plus en plus hors de son orbite la formalité massive du travail, les États – et en particulier dans une grande partie de l’Amérique latine – s’efforcent de « remédier » à cette situation [13] avec toute une batterie de ressources, de programmes et de politiques ciblées, en essayant ainsi de contenir, mais aussi de discipliner, les secteurs populaires touchés par ces conséquences et d’autres conséquences structurelles du développement actuel du capital [14].

En ce qui concerne ce problème, il y a eu – il y a toujours – de nombreux débats dans le domaine des organisations populaires sur la manière d’affronter cette situation, de considérer ou non le conflit sur ces ressources comme un axe de lutte valable et si cela peut s’inscrire dans une perspective autonome de construction étant donné la relation inexorable que celle-ci confère avec l’État et la tendance à l’institutionnalisation qu’elle implique pour le champ d’exercice des organisations et de leurs luttes. Il va sans dire qu’à cet égard, les différentes réalités de chaque espace national ont leur base, mais, si, comme nous l’avons soutenu, ces mesures font encore partie d’un tout, cadre structurel-mondial, certaines réflexions deviennent pertinentes.

Si l’on part du principe que, dans ce contexte, l’éventail des axes de lutte protestataire n’est pas épuisé par les ressources étatiques concentrées, il est également vrai que, de par leurs caractéristiques, ils acquièrent une empreinte extrêmement importante dans les conditions actuelles pour faire face aux luttes pour une amélioration minime des conditions de vie dans le cadre d’un système qui laisse de plus en plus de secteurs de la population hors des circuits formels de travail [15] et donc, aussi, hors des circuits de consommation et de réassurance de leurs conditions de subsistance de base.

Maintenant, le nœud problématique par rapport à la tendance à l’institutionnalisation – qu’il serait plus correct de qualifier de formation de l’État [16] – que cela implique, bien qu’il présente effectivement une menace pour l’autonomie des constructions populaires régies par cette logique, sa configuration ne doit pas nécessairement être prescrite comme absolue. Compte tenu du scénario toujours dynamique des luttes sociales et des relations de pouvoir, le dilemme conditionnant a priori doit être considéré comme faisant partie d’un contexte de relations conflictuelles et de tension permanente où le défi se présente, non seulement dans le conflit sur les demandes d’appropriation organisée des ressources en question, mais aussi dans la lutte politique contre la logique étatique de modelage et d’aliénation.

Une autre question qu’il nous semble important de souligner dans ce cours de tensions et de défis concerne l’ordre du stratégique. Si, comme nous l’avons déjà dit, les organisations populaires autonomes et, en leur sein, fondamentalement celles traversées par une matrice libertaire, se positionnent grosso modo avec un objectif politique général de changement social en termes de résultat populaire orienté vers l’auto-activité, l’autogestion et l’autogestion, pour être cohérent avec ces postulats, il devient essentiel, en tant qu’élément stratégique, que l’on conjugue le renforcement et la consolidation organisationnelle de ces expressions populaires, mais aussi le développement continu de leur propre capacité de force – matérielle et contre-hégémonique – dans l’opposition et la confrontation au pouvoir des classes dominantes. Autrement dit, la construction d’un pouvoir populaire – que l’on pourrait considérer comme autogéré – devient vital. Il faut instituer également des espaces, des territoires, des mécanismes et des relations qui préfigurent et soutiennent le projet d’une société autogérée.

Compte tenu de cette prémisse stratégique et de tout ce que nous avons exposé en termes du processus historique que nous traversons, nous pensons qu’elle doit, à son tour, être complétée par une autre perspective qui se présente aujourd’hui comme essentielle: la multisectoralité. En fait, si depuis quelque temps on ne peut pas parler d’une classe homogène ou d’un secteur populaire spécifique qui représente l’autosuffisance ou une centralité manifeste en termes d’antagonisme et de dépassement du développement des conditions actuelles du capitalisme, car les contradictions sont multiples – économique, social, politique, culturel, environnemental – et social, le sujet de la confrontation se présente alors comme multiple. Une stratégie appropriée impliquerait donc, en ce sens, la possibilité d’articuler ces contradictions et ce sujet multiple dans une projection commune. Cela implique clairement de considérer un horizon de lutte qui tente de dépasser le cadre des revendications spécifiques mais fragmentaires de tel ou tel secteur en particulier, en dessinant une perspective engagée dans leur intégration dans des espaces à caractère multisectoriel.

¿Et sur quel axe pourrait a priori rassembler la diversité des revendications qui traversent l’univers des expressions des luttes populaires? Si, comme nous l’avons dit, dans ce contexte la logique du capital – en crise – non seulement pervertit, mais menace également la subsistance – humaine et écologique – en configurant une matrice de précarité sociale généralisée, cela pourrait être un bon point à considérer comme lien commun compte tenu de la transversalité qu’il implique aux différents secteurs soumis à cette dynamique d’expropriation et de prédation.

Face à la crise civilisationnelle, la contre-proposition ne peut pas être de récupérer la « production » […] mais d’ouvrir deux débats : qu’est-ce qu’une vie qui vaut la peine d’être vécue et comment collectiviser la responsabilité de garantir ses conditions de possibilité […] [17].

Or, face à une telle orientation générale et à partir de la congruence à avoir entre elle et les moyens pour sa réalisation, il nous importe de prescrire que ces moyens à leur tour, dans ce contexte de crise systémique, doivent jouer un rôle de tension dialectique entre les possibilités d’avancées conflictuelles vers un projet de rupture et le blocage du continuum, l’auto-érosion du capitalisme à ce stade. Ce serait un peu ce que proposait Walter Benjamin à propos du « frein d’urgence » pour éviter de se précipiter dans le vide, en promouvant une série de contre-mouvements qui fonctionnent comme des « barrages » à l’opposé de certaines perspectives « accélérationnistes » qui reproduisent et continuent à stimuler la logique du capital à mesure qu’elle continue d’émerger. Et cela pourrait être développé avec des mesures et des revendications qui, entre autres, cherchent à détourner les ressources de la logique du marché et à s’engager dans son expansion et son universalisation, à réduire la journée de travail et à répartir le travail formel qui existe encore, à socialiser et à exposer la production de richesse comme attribut historico-social, miser sur la définanciarisation de l’économie, à la protection de l’environnement… Bref, ils tendent à prioriser et à stimuler la pérennité d’une vie digne en dehors des paramètres de précarité tout en servant de cadre à la recomposition des forces du bas social, laissant place à la reconstitution d’un imaginaire social antagoniste et préparant un horizon de transformation révolutionnaire.

Cette série de mesures, ainsi que d’autres possibles, pensons-nous, n’annulent pas la dynamique historique de la lutte des classes, mais au contraire l’étendent et la complexifient en fonction des exigences du processus historique en cours, et non en étant justifiées a priori. Comme certains diraient, en tant que « simples réformes », elles ne parviennent pas, dans leur ensemble et sur la base de certaines de leurs dimensions, à être considérées comme perturbatrices de la logique capitaliste contemporaine. Pour cette raison, aucune ne peut être prise isolément et comme une fin en soi, mais plutôt comme des mesures ou des instruments qui, interdépendants, sont configurés comme objets de dispute dans un processus dynamique de lutte plus grande, visant à renverser l’état de choses.

Les références:

[1] BAKOUNINE, Mijail. La liberté. Œuvres choisies de Bakounine. Buenos Aires: Éditorial Agebe, 2005.
[2] VERNON, Richard. Malatesta. Pensée et action révolutionnaires. Buenos Aires: Éditorial Utopia Libertaria, 2007.
[3] Dans le cadre de cette grande première expérience de confluence ouvrière telle que l’Association Internationale des Travailleurs, Mijaíl Bakunin a établi; « L’Internationale accepte dans son giron, faisant abstraction absolue de toutes les différences de croyances politiques et religieuses, tous les travailleurs honnêtes, à la seule condition qu’ils acceptent dans toutes ses conséquences la solidarité de la lutte ouvrière contre le capital bourgeois, exploiteur du travail. …». Dans: NETTLAU, Max. La vie de Michel Bakounine. Michael Bakounine, une biographie. Londres: imprimé en privé, 1896-1900.
[4] RAMIRO, Pedro/GONZÁLEZ, Erika. La reconstruction non durable du statu quo: reprise ou confrontation. Dans: Viento Sur Nº176, 6 AOÛT 2021 https://vientosur.info/la-insostenible-reconstruccion-del-business-as-usual-recuperacion-vs-confrontacion/
[5] JAPPE, Anselme. Vers une histoire de la critique de la valeur. Noms, Revista de Filosofía, 2018. https://revistas.unc.edu.ar/index.php/NOMBRES/article/view/21237
[6] RAMIRO, Pedro/GONZÁLEZ, Erika. Op Cit.
[7] À tel point que par exemple en Argentine et à travers un rapport récent, il a été confirmé que dans 7 provinces le secteur précaire et informel dépasse en nombre le secteur des travailleurs formels privés, et à la lumière de cela, en plus du euphémisme qui voit habituellement cela comme une « augmentation des emplois », la réponse de l’État, à travers les déclarations d’un responsable du ministère du Développement social, est « c’est pourquoi il est important de formaliser et de développer l’économie populaire » .. Ce que cela montre en réalité, c’est que ce qui a augmenté à pas de géant, c’est le chômage et le travail de subsistance informel et précaire et que l’État est le seul qui promeut ce panorama (en collaboration avec certaines organisations liées à cette idée). cristallisation de cette situation à travers l’allocation éventuelle de ressources (simplement palliatives) pour consolider une modalité précaire de « travail » sous l’orbite de l’État lui-même. Dans: VALES, Laura. Dans 7 provinces, il y a déjà plus de travailleurs dans l’économie populaire que dans le secteur privé. https://www.pagina12.com.ar/365051-en-7-provincias-ya-hay-mas-trabajadores-de-la-economia-popul
[8] PÉREZ OROZCO, Amaia. La durabilité de la vie au centre… Et qu’est-ce que cela signifie? Dans: L’écologie du travail : le travail qui soutient la vie, coord. de Laura Mora Cabello de Alba, Juan Escribano Gutiérrez. Espagne: Bomarzo, 2015.
[9] SVAMPA, Maristella. Changement d’époque. Mouvements sociaux et pouvoir politique -1ère éd. – Buenos Aires: Siglo XXI Editores Argentine, 2008.
[10] SVAMPA, Maristella. Op. Cit.
[11] L’une des caractéristiques fondamentales des mouvements sociaux qui se sont constitués au cours des dernières décennies sur la base de la reconfiguration du scénario de luttes dans notre région, se retrouve dans la reformulation du territoire, non plus seulement comme un simple espace de reproduction sociale, mais comme nouveau scénario de lutte et de construction nourri par le pouvoir, la dynamique et la dimension stratégique.
[12] SVAMPA, Maristella. Op. Cit.
[13] Non sans recourir – avant et même après – à la répression et à la criminalisation des expressions de protestation contre les conditions générées par les lignes directrices du modèle d’accumulation que les États eux-mêmes soutenaient.
[14] Pour le dire en termes foucaldiens, l’État néolibéral développe le contrôle biopolitique de la population pauvre. Orienté vers une stratégie de maîtrise des conflits sociaux et de la misère, son objectif est d’intégrer les exclus en tant qu’exclus. Dans: SVAMPA, Maristella. Cinq thèses sur la nouvelle matrice populaire. IIGG, Faculté des Sciences Sociales, UBA: novembre 2003. Il convient de noter que si les États sont les plus grands promoteurs de ces politiques, ils ne sont pas les seuls. Des ONG et des organisations multilatérales de différents types ont également développé et continuent de développer ce type de mesures, en les articulant souvent avec les politiques des États.
[15] Sans aucune perspective apparente que cette situation puisse, compte tenu de ses caractéristiques structurelles, être inversée dans un délai considérable au-delà de certaines déclamations démagogiques des politiciens et hommes d’affaires actuels.
[16] Nous comprenons ici la formation de l’État comme l’une des formes possibles d’institutionnalisation les plus spécifiquement associées au processus d’aliénation étatique conduisant à « façonner » des constructions autonomes à l’image et à la ressemblance de la logique étatique et subordonnées à ses propres mécanismes.
[17] PÉREZ OROZCO, Amaia. Crise multidimensionnelle et durabilité de la vie . Enquêtes féministes, ISSN 2171-6080, No. 2, 2011, p. 29-53. https://doi.org/10.5209/rev_INFE.2011.v2.38603


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A TAPAR LA CALLE 23/10/25 GRUPO DE BANCO DE EMOCIONES

Por: Radio Topo

Bienvenides al programa de radio de les niñes de la Gusantina “A TAPAR LA CALLE”. Un espacio que invita a jugar, participar, ocupar, opinar, reír, soñar, trastear, divertirnos… Un espacio donde pequeñes y adultes afinamos nuestra oreja verde. Después de un verano y un poco más de parón en las ondas… ¡hemos vuelto! ¡Teníamos muchiiiiisimas […]

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La generación Z busca su lugar en el mundo protagonizando un nuevo ciclo de protestas

Por: Miguel Ángel Fernández

El pasado mes de septiembre, la prohibición en Nepal de las principales redes sociales y plataformas de mensajería (Whatsapp, Facebook, X, Instagram y YouTube), supuestamente por no cumplir con la legislación, encendían la mecha de la revuelta de una generación de jóvenes cansados de corrupción y nepotismo. Esa movilización acabaría consiguiendo la dimisión del primer ministro, Khadga Prasad Oli, nombrando a la expresidenta del Tribunal Supremo Sushila Karki como primera ministra interina y restaurando las plataformas digitales. La de Nepal fue una llamada de atención acerca de un fenómeno que pronto se extendería como un reguero de pólvora.

En semanas posteriores, la chispa ha ido incendiando los cuatro puntos cardinales del planeta: Indonesia, Filipinas, Paraguay, Perú, Marruecos, Madagascar… y, pese a las particularidades sociales de cada uno de esos países, la necesidad de salir a la calle y gritar la frustración de una generación que ha dado en llamarse Z es similar: falta de expectativas de futuro e indignación con respecto a las élites políticas y económicas corruptas y unos gobiernos autoritarios, normalmente neoliberales, pero también comunistas, como en el caso de Nepal.

Y comunes son también la serie de códigos y herramientas culturales utilizadas, como el de la icónica profusión de la bandera pirata del anime One Piece o las plataformas para organizarse, que definen a un grupo humano nativo ya digitalmente: WhatsApp, Telegram, Tik Tok… pero fundamentalmente Discord, inicialmente pensada como herramienta de comunicación para comunidades de videojuegos.

Todo ello ha supuesto la irrupción en tromba de una generación que cuenta con un importante peso demográfico, pero que se siente relegada: en Marruecos, más de la mitad de la población tiene menos de 35 años, al igual que en Indonesia; en Nepal, la generación Z supone cerca del 20% del total. Y la indignación de estas masas airadas ya se ha cobrado algunos gobiernos: si en septiembre caía el nepalí, el pasado 13 de octubre hacía lo propio el presidente en Madagascar, Andry Rajoelina.

Para Iago Moreno, sociólogo especializado en política digital, «lo que comparten los procesos que se están dando en todos estos países es que efectivamente tienen una centralidad en la gente joven, la generación Z, que es la que encarna ese desafío, pero en realidad se trata de procesos más complejos, donde lo que comparten entre sí es la representación de un nuevo ciclo de protestas que, en todos casos, se refieren a decepciones, anhelos frustrados y al fracaso político de procesos muy concretos”.

Es el caso de Marruecos, para Youssef Ouled, periodista rifeño afincado en Madrid, «la revuelta surge un poco como otras que la precedieron, como el Hirak del Rif en 2016 -2017, cuya chispa saltó por la muerte de un vendedor de pescado a manos de la policía. Ahora han sido las ocho mujeres embarazadas fallecidas en un hospital público de Agadir, evidenciando las carencias del sistema de salud. La indignación se mantiene debido a una situación estructural: un sistema sanitario absolutamente precario, uno educativo que no da salida a quienes invierten ingentes recursos en formarse… El sistema no es capaz de atender las necesidades laborales de su población, llegando a albergar un cerca de un 40% del paro juvenil, y en general, niega derechos y libertades fundamentales». Por tanto, «esas muertes han evidenciado el fracaso del sistema en sí y han hecho estallar unas revueltas contra un gobierno que se está gastando miles de millones de euros en infraestructuras para el mundial de fútbol mientras el pueblo se muere sin ser atendido. Y claro, piden la dimisión en bloque del del Gobierno, especialmente de quien es una de las grandes fortunas del país, el primer ministro Aziz Ajanuch, además de exigir el cumplimiento efectivo de la Constitución del 2011, la que salió de aquellas protestas de las primaveras árabes en Marruecos pero que no ha llegado a desarrollarse de manera efectiva».

Ouled recalca también que, como en otras partes del mundo, las manifestaciones tienen en común la extrema juventud de sus protagonistas y el uso de nuevas plataformas de comunicación: «Los medios generalistas se encuentran controlados por el poder. Y aunque lo que estamos viendo ahora no sea una cosa nueva, sí está más potenciada por las redes y especialmente Discord; el sistema no les permite articularse en la vía pública, no les permite organizarse al uso… y al final tienen que huir y buscar vías informales».

¿Un nuevo 15-M?

También en Paraguay se pueden encontrar rasgos comunes novedosos, pero a la vez referencias previas; así lo explica Santiago Carneri, corresponsal con una década de experiencia sobre el terreno: «Sí, justo por este tema del One Piece y otros símbolos juveniles. A mí me recuerda un poco al 15-M, que viví en España: gente que contacta en redes y que no se conoce entre sí y que tampoco tiene experiencia política ni participa en sindicatos ni en partidos políticos y que, de repente, está indignadísima con la corrupción y la situación social».

Y añade: «En Paraguay, la bandera de la anticorrupción la ha llevado tradicionalmente la oposición, pero esta oposición es también de carácter neoliberal y forma parte del sistema. En realidad, se diferencia poco del partido Colorado, que gobierna casi ininterrumpidamente desde el golpe de Estado de 1954. Y la izquierda, socialistas, comunistas, la izquierda radical con raíz campesina, ha estado observando desde fuera, aunque después, cuando vieron a los chavales moverse, acudieran para intentar frenar la represión policial, que en Paraguay fue muy fuerte. Pero sí, la juventud de la mayoría de los manifestantes, el hecho de conectarse a ciertas plataformas para organizar sus protestas, todo ello es común a lo que estamos viendo en otros países».

En todo caso, el uso que hacen las nuevas generaciones de la tecnología con la que han nacido –totalmente incorporada a sus vidas– es algo evidente desde hace tiempo, tal y como recalca Moreno: «Recuerdo que hace bastantes años, en 2019 o 2020, ya las primeras manifestaciones de América Latina encabezadas por la generación millennial, o los primeros zetas, salían a la calle contra el gobierno del presidente Merino utilizando estos repertorios de acción. De hecho, fue la primera vez que yo vi una revuelta juvenil utilizando intensivamente Tik Tok, grabándose desde casas de uralita y realizando coreografías en contra del presidente y pidiendo el cierre del Congreso y la dimisión de todos los políticos. Eran códigos que ya estaban borboteando en ese momento y ahora explotan». Y siguiendo la estela de lo que comenta el sociólogo es interesante recordar que hace ya un año, miles de kenianos utilizaron Zello, una aplicación online que imita un walkie-talkie, para coordinar movimientos y comunicarse anónimamente durante las recientes protestas contra un controvertido proyecto de ley.

De cualquier manera, no es difícil trazar paralelismos entre estas últimas revueltas y las que vivimos hace algunas décadas. En su momento, las causas fueron multifactoriales, y en cada rincón obedecían a unas razones concretas, ya fueran las denominadas primaveras árabes, el 15-M en España, o los diferentes Occupy en los países anglosajones. Y en buena medida es porque en todas hay un componente digital fundamental que explica tanto la mecha como su desarrollo.

Esto último es algo en lo que incide mucho Alberto R. Aguiar, periodista especializado en derechos digitales y ciberseguridad y autor de La conquista del Feed: «En su momento fueron las redes sociales abiertas, en su concepción aspiracional de plaza pública, como lo que pretendió en su momento ser Twitter. No fue raro entonces ver cómo algunos países trataban de contener el desborde de los movimientos sociales con apagones de Internet o vigilancia digital. Hoy sin embargo estas protestas de la generación Z, aunque siguen usando las redes sociales abiertas como una plataforma fundamental para su propaganda, están forjando redes de apoyo mutuo en plataformas sociales cerradas. Desde comunidades de WhatsApp o Telegram a, fundamentalmente, Discord, que es una plataforma de comunidades privadas con herramientas de mensajería de texto, audio y vídeo que nació en 2015 como un proyecto centrado en su público gamer, esto es, una herramienta de comunicación para comunidades de videojuegos».

El auge de Discord

El caso de esta última plataforma que desgrana el experto es particular, pues en su trayectoria ha crecido hasta el punto de haber tenido conversaciones con Microsoft para ser adquirida por 10.000 millones de dólares. En todo caso, aunque se trata de una herramienta de comunicación más con sus intereses empresariales, se ha convertido en uno de los espacios en línea que más ha capitalizado el descontento generado por magnates como Elon Musk con su compra de Twitter, ahora X.

Y en ello incide Aguiar: «El ascenso de Discord y su papel en las protestas no es baladí y también se puede explicar aludiendo a teorías como la ‘teoría del bosque oscuro de Internet’, basada en el título de la novela homónima de ciencia ficción de Cixin Liu, que plantea un escenario en el que la privacidad y el anonimato digital son más importantes que nunca. Si la teoría del Internet muerto plantea que estamos encaminados a una red de contenidos generados por máquinas y para máquinas (inteligencias artificiales, algoritmos de búsqueda y de recomendación de contenidos, deepfakes y bulos), la teoría del bosque oscuro digital plantea la idea de que frente a las plataformas abiertas como X, el Internet que conoceremos más pronto que tarde será como un bosque oscuro, en la que todos estamos conectados pero fuera de los claros, agazapados entre las sombras, refugiando y protegiendo nuestra identidad y nuestros mensajes. De ahí que cada vez cobren más pesos plataformas como Discord, cuyos servidores o canales son pseudopúblicos. Esto también explica cierto revival de los foros que fueron cruciales en Internet en los primeros años de la década de los 2000».

Si en este contexto de nuevas movilizaciones, plataformas como Discord prevalecen por el pseudonimato que garantiza a sus usuarios, tampoco es que sean la panacea y hace unos meses se supo que había sufrido un ciberataque por el que habían logrado robar 1,6 terabytes de datos. «Sin embargo, la tendencia avala que el activismo y la militancia busque y encuentre plataformas mínimamente más seguras y garantistas con la privacidad de sus usuarios y de los mensajes que comparten. Todo ello, en un contexto en el que la vigilancia digital por parte de Estados y corporaciones crece».

Lo que afirma Aguiar es algo que ya estamos viendo con las represalias a ciudadanos estadounidenses por haber hecho comentarios sobre la muerte de Charlie Kirk o en el auge de iniciativas en Europa como ChatControl, un proyecto comunitario que, invocando la lucha contra el material de abuso sexual infantil, aspira a cuestionar una tecnología crucial para la privacidad en el siglo XXI, como son los mensajes cifrados de extremo a extremo. En todo caso, «las protestas ya no se organizan en Twitter, a la vista de todo el mundo: buscarán espacios seguros y privados frente a la vigilancia policial. Discord no es la solución final, pero sí la confirmación de la tendencia».

Por el momento, las protestas siguen anegando las calles de un buen puñado de países y retoman fuerza en otros: en Marruecos ya hay una nueva oleada de manifestaciones y en Perú el descontento social no se ha disipado con la renuncia de Dina Boluarte y ahora exige la dimisión del presidente interino José Jerí y una nueva mesa directiva en el Congreso.

Aun así, queda por ver si estas movilizaciones lograrán consolidarse y extenderse más allá de erupciones espontáneas de descontento: «La clave es lo que vaya a pasar en todos estos países según vaya transcurriendo ese primer momento de estallido. En ese contexto, los derechos digitales que tenga ahí la gente van a ser muy importantes, porque la cobertura mediática repite el mantra de que las redes sociales son un vehículo de expresión para la gente joven y tal… pero también pueden ser un vehículo de desinformación o una herramienta para la represión; la información que se utiliza para perseguir a activistas en Marruecos sale de las redes sociales, y en el país operan redes monárquicas de trols y de extrema derecha que se encargan de perseguir a los activistas que utilizan esas mismas redes para impugnar al régimen. Las manifestaciones van a dejar un rastro digital muy grande que puede ser comprometedor para muchos jóvenes. Y cuando decaiga este momento de estallido urgente va a haber que pensar cómo se les va a proteger, cómo se les va a cuidar, cómo se les va a apoyar», zanja Moreno.

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Quinqui Kids Are Innocent

Por: Radio Topo

Este episodio de Colmenas Tapizadas es un programa dedicado a lo quinqui, sin embargo, hemos querido empezarlo con los Sham 69, porque esta canción, The Cockney Kids Are Innocent, resume en cierta manera la tesis de partida de este episodio: los chicos y las chicas quinquis son inocentes. Hacemos un viaje sociológico a la época […]

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Tierra de barrenaus 3×10. Historias d’a policia zaragozana

Por: Radio Topo

Dende la UVE dica la UAPO, pasando por la policía local «normal», a historia recient de Zaragoza ye plena d’abusos policials y de denuncias. Y ixo ye nomas lo que plega t’a prensa. Durant dos horetas repasamos belunas d’ixas historias, asperando que bell diya, tot siga una mala alcordanza y podamos estar seguras y libres […]

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Duchas mixtas en los campamentos: reflexiones frente al sensacionalismo

Por: June Fernández

La denuncia de algunas madres contra Euskal Udalekuak por romper con la segregación por género en los baños ha sido instrumentalizada para lanzar una campaña de criminalización morbosa, alarmista y transodiante. Contamos con voces expertas para realizar un análisis crítico que reconoce los malestares que originaron la queja y aporta claves constructivas.

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Lo punki es ser de derechas

Por: Millanes Rivas

La oposición dentro de la juventud viene sostenida por un contenido en redes sociales en el que se confunden realización personal y auge del individualismo en detrimento del colectivismo.

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A TAPAR LA CALLE 22/5/25 GRUPO DE CUIDADOS

Por: Radio Topo

Bienvenides al programa de radio de les niñes de la Gusantina “A TAPAR LA CALLE”. Un espacio que invita a jugar, participar, ocupar, opinar, reír, soñar, trastear, divertirnos… Un espacio donde pequeñes y adultes afinamos nuestra oreja verde. Hoy compartimos con el mundo el último programa de radio de la temporada de A tapar la calle. Nuestras […]

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A TAPAR LA CALLE 15/5/25 GRUPO DE MAYORIX

Por: Radio Topo

Bienvenides al programa de radio de les niñes de la Gusantina “A TAPAR LA CALLE”. Un espacio que invita a jugar, participar, ocupar, opinar, reír, soñar, trastear, divertirnos… Un espacio donde pequeñes y adultes afinamos nuestra oreja verde. Aquí estamos de nuevo con otro programa de A tapar la calle! Esta vez, el equipo de […]

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A TAPAR LA CALLE 24/4/25 GRUPO DE PEQUES

Por: Radio Topo

Bienvenides al programa de radio de les niñes de la Gusantina “A TAPAR LA CALLE”. Un espacio que invita a jugar, participar, ocupar, opinar, reír, soñar, trastear, divertirnos… Un espacio donde pequeñes y adultes afinamos nuestra oreja verde. ¡Hola, hola! ¡La semana pasada nos tomamos un pequeño descanso y no tuvimos programa de A tapar […]

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A TAPAR LA CALLE 10/4/25 GRUPO DE CUIDADOS

Por: Radio Topo

Bienvenides al programa de radio de les ni ñ es de la Gusantina “A TAPAR LA CALLE”. Un espacio que invita a jugar, participar, ocupar, opinar, reír , soñar, trastear, divertirnos… Un espacio donde pequeñes y adultes afinamos nuestra oreja verde. ¡¡No hay nada mejor para un día lluvioso como hoy que poder escuchar el último programa de «A tapar […]

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A TAPAR LA CALLE 27/3/25 GRUPO DE MAYORIX

Por: Radio Topo

Bienvenides al programa de radio de les niñes de la Gusantina “A TAPAR LA CALLE”. Un espacio que invita a jugar, participar, ocupar, opinar, reír, soñar, trastear, divertirnos… Un espacio donde pequeñes y adultes afinamos nuestra oreja verde. Como no podía ser de otra manera, aquí estamos de nuevo para compartir con todes el programa […]

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HIJOS DEL AGOBIO: «LAS PRIMERAS PANDILLAS JUVENILES EN ESPAÑA» (19/01/2024)

Por: Radio Topo

West Side Story se estrenó en España el 7 de diciembre de 1962, en una sala de cine mítica que milagrosamente todavía sigue abierta, el Cine Aribau de Barcelona. La película, llena de color, bailes acrobáticos, estética rock and roll y emocionantes historias de amor, contrasta bastante con la idea que en la actualidad tenemos […]

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Communiqué de vœux et de propositions aux camarades présentes aux Journées d'Eté Rouge et Noir 2024

Por: AL/FdCA
Chers camarades,
notre Organisation ─ Alternativa Libertaria/Federazione dei Comunisti Anarchici ─ vous adresse ses salutations les plus fraternelles et ses meilleurs vœux pour les Journées d'Eté Rouge et Noir 2024.
Outre les camarades de l'UCL, nous saluons les camarades de Die Plattform et d'Embat, dont nous savons qu'ils seront présents à Bécours pour participer aux activités, aux débats et à la confrontation politique de cette semaine.
Cette année, nous ne pourrons malheureusement pas être présents à vos côtés, mais nous tenons néanmoins à vous adresser nos salutations et à vous faire part de notre brève contribution.
Tout d'abord, nous espérons que nos Organisations pourront coopérer de plus en plus étroitement et fructueusement. Nous pensons que le réseau Anarkismo doit grandir et s'améliorer, et nous sommes engagés dans la naissance, la croissance et la formalisation d'une coordination européenne réelle et efficace de nos Organisations.
En ces temps de résurgence de l'extrême droite et d'attaques de plus en plus graves de la bourgeoisie contre les droits et les conditions de vie des travailleurs et des travailleuses et contre l'environnement, il est impératif que les communistes anarchistes sachent se confronter, étudier et agir de concert et efficacement pour constituer une force révolutionnaire capable de contribuer, avec d'autres, à la résistance sociale et syndicale et aux mobilisations de masse contre la droite au pouvoir.
Les domaines de la lutte des classes, de l'intervention syndicale, de l'activisme social, écologique et antimilitariste sont d'une importance primordiale pour nous et c'est là que nous sommes le plus présents avec nos militants. C'est dans ces domaines que nous vous invitons à collaborer, en identifiant des stratégies et des tactiques d'intervention communes et incisives.
L'internationalisme et la solidarité avec les prolétaires des pays en guerre, les droits des minorités LGBTQ+, les luttes pour une école et une université laïques, libres et de masse sont d'autres axes sur lesquels nous devons travailler ensemble.
Notre Organisation est actuellement engagée, dans les localités où elle est présente avec ses militants, dans l'intervention syndicale au sein de la CGIL, le plus grand syndicat d'Italie, au sein de la minorité critique, sur des positions anti-réformistes et anti-bureaucratiques inspirées par les mots d'ordre d'unité de classe, de progression des acquis salariaux et des droits, et de transformation radicale de la société dans un sens anticapitaliste, communiste et libertaire.
Nous sommes également engagés dans le mouvement antimilitariste et anti-impérialiste, participant aux luttes pour la fermeture des bases militaires de l'OTAN en Italie, mais aussi dans le mouvement écologique et pour une consommation critique et consciente. Avec d'autres groupes libertaires, nous participons à des initiatives culturelles et à la propagande politique de nos idées communes.
Avec nos forces limitées, nous sommes toujours prêts à travailler ensemble, toujours plus unis vers la perspective d'une Organisation internationale des communistes anarchistes et libertaires qui puisse servir de référence aux nouvelles générations de militants dans les luttes présentes et futures.
Secrétariat National
Alternativa Libertaria/Federazione dei Comunisti Anarchici
Août 2024
✇El Listo

1595. Tendencias

Por: Listo Entertainment

✇Anarkismo

Soutenir l’exil des anarchistes soudanais·es

Por: Diverses organisations anarchistes
L’exil n’est jamais une décision facile. Ce n’est jamais un choix. Sans ressources, cela peut devenir un vrai calvaire. La solidarité doit prendre le relai pour aider à surmonter ces moments difficiles.

Nous sommes entré·es en contact avec un groupe d'anarchistes soudanais·es en février 2022, au cœur de l’agitation révolutionnaire qui secouait le pays depuis 2018. En dépit des barrières de la langue, nous avons appris à leur côté à mieux comprendre cette révolution et les comités de résistance qui en constituaient le cœur battant. Ce groupe, constitué majoritairement de jeunes étudiant·es, a même fait des émules puisqu’un groupe anarchiste a vu le jour dans le nord du pays.

Comme plusieurs pays lors du « printemps arabe » de 2011, le Soudan a sombré en avril de cette année dans la guerre civile. Le général Hemetti, commandant de la milice des « Forces de Soutien Rapide », est entré en rébellion et s’affronte à l’armée nationale soudanaise. Les forces progressistes et révolutionnaires du pays ont unanimement refusé de soutenir un camp contre l’autre et se trouvent donc prises dans l’étau entre ces deux factions réactionnaires militarisées. Près de 5000 personnes sont mortes dans ce conflit inutile. Deux millions et demi de personnes ont été forcées de quitter leur maison, dont 500 000 ont fui le pays. Les pillages et les viols s’intensifient et font partie de l’arsenal des armes de guerre utilisées contre les civils.

Nos camarades libertaires sont toujours au Soudan et espéraient pouvoir y continuer clandestinement leurs activités d’agitation. Nous avons fourni de l’aide financière avant la guerre et même au début. Mais la situation est devenue intenable et ne permet plus de mener aucune activité sociale ou politique. Certains membres du groupe ont décidé de quitter le pays au plus vite après la mise à sac de leur maison par les FSR. D'autres ont fait le choix de rester pour le moment et nous essayons de les aider également.

En lien avec des camarades implantés dans cette région du monde, nous travaillons à fournir à toutes et tous les meilleures conditions de survie possibles dans ce contexte. Pour celles et ceux qui restent, il faut les aider à subvenir à leurs besoins et mettre de l'argent de côté en cas de besoin pour un départ en urgence. Pour celles et ceux qui partent en exil dès maintenant, il faut les exfiltrer du pays en leur évitant au maximum les dangers que ce type de voyage sans retour comporte et leur permettre de continuer à militer auprès des soudanais·es en exil et des classes exploité·es de leur pays d’accueil. La région est toutefois très instable (guerres civiles, coups d’Etat et autres régimes autoritaires) et il n’est pour l’instant pas possible de sortir du pays.

Pour cela, nous avons besoin d’argent et les seuls fonds de solidarité de nos organisations ne peuvent y suffire. Nous vous présentons ici les dépenses estimées (exprimées en dollars US) :
  • Visas : 400$

  • Voyages : 800$ (chiffrage incertain car frais très instables)

  • Premier loyer dans le pays d’accueil : 200$

  • Nourriture pour un mois dans le pays d’accueil : 300$

  • Frais (hébergement, nourriture, Internet) pour le temps d’attente au Soudan : 1000$

  • Minimum : 2700$

Ce budget prévisionnel reste instable dans un contexte économique et sécurité qui évolue extrêmement vite. Il ne couvre que les dépenses a minima, pour un mois. Mais la situation est telle que nos camarades ne pourront pas subvenir à leurs besoins en un mois seulement. Nous aurons vraisemblablement besoin de beaucoup plus d’argent au final. Toute somme versée, y compris au-delà de cette somme minimale, sera utilisée pour assurer le quotidien des camarades le temps qu’ils puissent subvenir à leurs besoins par leurs propres moyens.

L'argent est collecté par l'association de solidarité internationale de nos camarades en Suisse. L'idéal est d'envoyer l'argent directement dessus (virement SEPA depuis la France, la Suisse ou la Belgique = aucun frais bancaire), en précisant "Solidarité Soudan" dans l'objet de votre opération bancaire. Voilà les coordonnées :

Association pour la Promotion de la Solidarité Internationale (APSI)
Place Chauderon 5
1003 Lausanne
Switzerland

IBAN: CH84 0900 0000 1469 7613 8
SWIFT/BIC: POFICHBEXXX
Name of the Bank: PostFinance SA; Mingerstrasse 20; 3030 Bern; Switzerland

Il est aussi possible de payer via Paypal en cliquant sur ce lien : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=AEFSQKQKKPQX2

Et avec TWINT(seulement en Suisse):

Signataires :
☆Coordenação Anarquista Brasileira (CAB) – Brésil
☆Organisation Socialiste Libertaire (OSL) – Suisse
☆Federación Anarquista Uruguaya (FAU) – Uruguay
☆Embat, Organització Llibertària de Catalunya – Catalogne
☆Federación Anarquista Santiago (FAS) – Chili
☆Karala – Turquie
☆Black Rose Anarchist Federation / Federación Anarquista Rosa Negra (BRRN) – Etats-Unis
☆Libertäre Aktion (LA) – Suisse
☆Union Communiste Libertaire (UCL) – France
☆Grupo Libertario Vía Libre – Colombie
☆Die Plattform – Allemagne
☆Roja y Negra Organización Politíca Anarquista – Argentine
☆Anarchist Communist Group (ACG) – Grande-Bretagne
☆Tekoşîna Anarşîst (TA) – Rojava / Nord & Est de la Syrie
☆Anarchist Yondae – Corée du Sud
☆Alternativa Libertaria (AL/FdCA) – Italie
☆Aotearoa Workers Solidarity Movement (AWSM) – Aotearoa / Nouvelle-Zélande


Appel anarchiste de solidarité internationale avec nos camarades soudanais en exil

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