🔒
Hay nuevos artículos disponibles. Pincha para refrescar la página.
AnteayerSalida Principal

Communiqué de vœux et de propositions aux camarades présentes aux Journées d'Eté Rouge et Noir 2024

9 Octubre 2024 at 18:24
Por: AL/FdCA
Chers camarades,
notre Organisation ─ Alternativa Libertaria/Federazione dei Comunisti Anarchici ─ vous adresse ses salutations les plus fraternelles et ses meilleurs vœux pour les Journées d'Eté Rouge et Noir 2024.
Outre les camarades de l'UCL, nous saluons les camarades de Die Plattform et d'Embat, dont nous savons qu'ils seront présents à Bécours pour participer aux activités, aux débats et à la confrontation politique de cette semaine.
Cette année, nous ne pourrons malheureusement pas être présents à vos côtés, mais nous tenons néanmoins à vous adresser nos salutations et à vous faire part de notre brève contribution.
Tout d'abord, nous espérons que nos Organisations pourront coopérer de plus en plus étroitement et fructueusement. Nous pensons que le réseau Anarkismo doit grandir et s'améliorer, et nous sommes engagés dans la naissance, la croissance et la formalisation d'une coordination européenne réelle et efficace de nos Organisations.
En ces temps de résurgence de l'extrême droite et d'attaques de plus en plus graves de la bourgeoisie contre les droits et les conditions de vie des travailleurs et des travailleuses et contre l'environnement, il est impératif que les communistes anarchistes sachent se confronter, étudier et agir de concert et efficacement pour constituer une force révolutionnaire capable de contribuer, avec d'autres, à la résistance sociale et syndicale et aux mobilisations de masse contre la droite au pouvoir.
Les domaines de la lutte des classes, de l'intervention syndicale, de l'activisme social, écologique et antimilitariste sont d'une importance primordiale pour nous et c'est là que nous sommes le plus présents avec nos militants. C'est dans ces domaines que nous vous invitons à collaborer, en identifiant des stratégies et des tactiques d'intervention communes et incisives.
L'internationalisme et la solidarité avec les prolétaires des pays en guerre, les droits des minorités LGBTQ+, les luttes pour une école et une université laïques, libres et de masse sont d'autres axes sur lesquels nous devons travailler ensemble.
Notre Organisation est actuellement engagée, dans les localités où elle est présente avec ses militants, dans l'intervention syndicale au sein de la CGIL, le plus grand syndicat d'Italie, au sein de la minorité critique, sur des positions anti-réformistes et anti-bureaucratiques inspirées par les mots d'ordre d'unité de classe, de progression des acquis salariaux et des droits, et de transformation radicale de la société dans un sens anticapitaliste, communiste et libertaire.
Nous sommes également engagés dans le mouvement antimilitariste et anti-impérialiste, participant aux luttes pour la fermeture des bases militaires de l'OTAN en Italie, mais aussi dans le mouvement écologique et pour une consommation critique et consciente. Avec d'autres groupes libertaires, nous participons à des initiatives culturelles et à la propagande politique de nos idées communes.
Avec nos forces limitées, nous sommes toujours prêts à travailler ensemble, toujours plus unis vers la perspective d'une Organisation internationale des communistes anarchistes et libertaires qui puisse servir de référence aux nouvelles générations de militants dans les luttes présentes et futures.
Secrétariat National
Alternativa Libertaria/Federazione dei Comunisti Anarchici
Août 2024

Résister au génocide

14 Octubre 2023 at 13:28
L’ordre d’évacuation est un signe que les FDI sont sur le point de lancer une invasion terrestre de Gaza qui ne fera aucune distinction entre les civils et les combattants et contre laquelle il n’y aura pas de refuge sûr. Le résultat sera un massacre.

Ce qui se prépare n’a rien à voir avec le fait de traduire le Hamas en justice. Il s’agit de la punition collective d’un peuple entier, dominé par un système d’apartheid, que le gouvernement d’extrême droite en Israël veut voir éradiqué. L’interdiction légale du génocide érigée en 1945 sera vidée de son sens.

Les soldats enrôlés de Tsahal doivent défier leurs ordres. Ils sont envoyés pour tuer des hommes, des femmes et des enfants innocents qui ne demandent qu’à être libres et à vivre. Pour mettre fin à cette atrocité, ils doivent se mutiner. Ils doivent marcher sur Jérusalem et arrêter leur gouvernement criminel.

Les travailleurs d’Israël doivent se mettre en grève, couper les vivres à l’armée et paralyser la guerre de Netanyahou.

Les marins de la marine américaine en Méditerranée orientale doivent également défier leurs ordres. Sinon, ils seront complices de la destruction de maisons et du meurtre de familles. S’ils rentrent au port avec leur navire, ils seront accueillis comme de véritables défenseurs des droits de l’homme et de la justice.

Travailleurs des États-Unis - L’immunité d’Israël face à la justice dépend largement de l’aide et du soutien de votre gouvernement. Descendez dans la rue. Parlez-en à vos collègues et à vos syndicats. Exigez la fin de la complicité américaine dans l’apartheid et le génocide. Des actions de soutien peuvent être entreprises par les travailleurs du monde entier dans le cadre de manifestations de solidarité. Les contestations locales de la complicité de la classe dirigeante et des médias avec les crimes d’Israël peuvent commencer à faire converger la pression internationale.

Partout où un travail est effectué qui contribue à la machine de guerre israélienne, les travailleurs doivent faire grève, interrompre le commerce et mettre fin à toute activité qui aide les FDI dans leur massacre.

Nous reconnaissons qu’il est probablement trop tard pour empêcher le massacre d’Israël à Gaza. S’il est possible de l’empêcher, il faut le faire. Si l’on ne peut pas l’empêcher, il faut y mettre un terme dès que possible. Une fois que les travailleurs du monde entier auront empêché le génocide planifié, nous pourrons aborder la question de la paix et de la justice pour tous.

« PLUS JAMAIS » SIGNIFIE PLUS JAMAIS - POUR PERSONNE

resist_genocide_1.jpg

Soutenir l’exil des anarchistes soudanais·es

22 Agosto 2023 at 20:53
L’exil n’est jamais une décision facile. Ce n’est jamais un choix. Sans ressources, cela peut devenir un vrai calvaire. La solidarité doit prendre le relai pour aider à surmonter ces moments difficiles.

Nous sommes entré·es en contact avec un groupe d'anarchistes soudanais·es en février 2022, au cœur de l’agitation révolutionnaire qui secouait le pays depuis 2018. En dépit des barrières de la langue, nous avons appris à leur côté à mieux comprendre cette révolution et les comités de résistance qui en constituaient le cœur battant. Ce groupe, constitué majoritairement de jeunes étudiant·es, a même fait des émules puisqu’un groupe anarchiste a vu le jour dans le nord du pays.

Comme plusieurs pays lors du « printemps arabe » de 2011, le Soudan a sombré en avril de cette année dans la guerre civile. Le général Hemetti, commandant de la milice des « Forces de Soutien Rapide », est entré en rébellion et s’affronte à l’armée nationale soudanaise. Les forces progressistes et révolutionnaires du pays ont unanimement refusé de soutenir un camp contre l’autre et se trouvent donc prises dans l’étau entre ces deux factions réactionnaires militarisées. Près de 5000 personnes sont mortes dans ce conflit inutile. Deux millions et demi de personnes ont été forcées de quitter leur maison, dont 500 000 ont fui le pays. Les pillages et les viols s’intensifient et font partie de l’arsenal des armes de guerre utilisées contre les civils.

Nos camarades libertaires sont toujours au Soudan et espéraient pouvoir y continuer clandestinement leurs activités d’agitation. Nous avons fourni de l’aide financière avant la guerre et même au début. Mais la situation est devenue intenable et ne permet plus de mener aucune activité sociale ou politique. Certains membres du groupe ont décidé de quitter le pays au plus vite après la mise à sac de leur maison par les FSR. D'autres ont fait le choix de rester pour le moment et nous essayons de les aider également.

En lien avec des camarades implantés dans cette région du monde, nous travaillons à fournir à toutes et tous les meilleures conditions de survie possibles dans ce contexte. Pour celles et ceux qui restent, il faut les aider à subvenir à leurs besoins et mettre de l'argent de côté en cas de besoin pour un départ en urgence. Pour celles et ceux qui partent en exil dès maintenant, il faut les exfiltrer du pays en leur évitant au maximum les dangers que ce type de voyage sans retour comporte et leur permettre de continuer à militer auprès des soudanais·es en exil et des classes exploité·es de leur pays d’accueil. La région est toutefois très instable (guerres civiles, coups d’Etat et autres régimes autoritaires) et il n’est pour l’instant pas possible de sortir du pays.

Pour cela, nous avons besoin d’argent et les seuls fonds de solidarité de nos organisations ne peuvent y suffire. Nous vous présentons ici les dépenses estimées (exprimées en dollars US) :
  • Visas : 400$

  • Voyages : 800$ (chiffrage incertain car frais très instables)

  • Premier loyer dans le pays d’accueil : 200$

  • Nourriture pour un mois dans le pays d’accueil : 300$

  • Frais (hébergement, nourriture, Internet) pour le temps d’attente au Soudan : 1000$

  • Minimum : 2700$

Ce budget prévisionnel reste instable dans un contexte économique et sécurité qui évolue extrêmement vite. Il ne couvre que les dépenses a minima, pour un mois. Mais la situation est telle que nos camarades ne pourront pas subvenir à leurs besoins en un mois seulement. Nous aurons vraisemblablement besoin de beaucoup plus d’argent au final. Toute somme versée, y compris au-delà de cette somme minimale, sera utilisée pour assurer le quotidien des camarades le temps qu’ils puissent subvenir à leurs besoins par leurs propres moyens.

L'argent est collecté par l'association de solidarité internationale de nos camarades en Suisse. L'idéal est d'envoyer l'argent directement dessus (virement SEPA depuis la France, la Suisse ou la Belgique = aucun frais bancaire), en précisant "Solidarité Soudan" dans l'objet de votre opération bancaire. Voilà les coordonnées :

Association pour la Promotion de la Solidarité Internationale (APSI)
Place Chauderon 5
1003 Lausanne
Switzerland

IBAN: CH84 0900 0000 1469 7613 8
SWIFT/BIC: POFICHBEXXX
Name of the Bank: PostFinance SA; Mingerstrasse 20; 3030 Bern; Switzerland

Il est aussi possible de payer via Paypal en cliquant sur ce lien : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=AEFSQKQKKPQX2

Et avec TWINT(seulement en Suisse):

Signataires :
☆Coordenação Anarquista Brasileira (CAB) – Brésil
☆Organisation Socialiste Libertaire (OSL) – Suisse
☆Federación Anarquista Uruguaya (FAU) – Uruguay
☆Embat, Organització Llibertària de Catalunya – Catalogne
☆Federación Anarquista Santiago (FAS) – Chili
☆Karala – Turquie
☆Black Rose Anarchist Federation / Federación Anarquista Rosa Negra (BRRN) – Etats-Unis
☆Libertäre Aktion (LA) – Suisse
☆Union Communiste Libertaire (UCL) – France
☆Grupo Libertario Vía Libre – Colombie
☆Die Plattform – Allemagne
☆Roja y Negra Organización Politíca Anarquista – Argentine
☆Anarchist Communist Group (ACG) – Grande-Bretagne
☆Tekoşîna Anarşîst (TA) – Rojava / Nord & Est de la Syrie
☆Anarchist Yondae – Corée du Sud
☆Alternativa Libertaria (AL/FdCA) – Italie
☆Aotearoa Workers Solidarity Movement (AWSM) – Aotearoa / Nouvelle-Zélande


Appel anarchiste de solidarité internationale avec nos camarades soudanais en exil

La police assassine : justice et vérité pour Nahel et toutes les victimes

29 Junio 2023 at 19:11
Il s’appelait Nahel, il avait 17 ans. Nahel est mort le 27 juin 2023 à bord de sa voiture : il a été tué par balle, à bout portant, par un policier suite à un refus d’obtempérer. Il se trouvait sur une voie de bus et a cherché à s’enfuir après avoir été menacé de mort par le policier qui braquait déjà son arme sur lui.

La police a immédiatement adopté la version selon laquelle la voiture fonçait sur les forces de l’ordre tandis que les médias se sont empressés de parler du casier judiciaire de la victime. Pourtant la vidéo de la scène montre que les policiers se trouvent sur le côté de la voiture, initialement à l’arrêt, et que leur vie n’était donc à aucun moment menacée.

La logique est souvent la même au fur et à mesure que ces affaires se répètent : montrer qu’il s’agissait d’une mauvaise personne, « délinquante » ou peu « intégrée socialement ». D’une part, les médias transmettent ces informations sans les vérifier et il s’agit bien souvent de mensonges ou d’exagérations. D’autre part, et surtout, quand bien même il s’agirait de faits avérés, cela ne justifie en aucun cas un meurtre, ni ne peut servir de circonstances atténuantes à l’intention de donner la mort. Ce narratif n’a pour objectif que d’établir et normaliser l’impunité policière dans les affaires de crimes racistes.

Encore et toujours, sans la présence d’une vidéo, la parole des victimes ne vaut rien. Ou plus précisément, elle ne vaut rien quand il s’agit d’un membre des forces de l’ordre sur le banc des accusés, quand bien même il s’agit d’un scénario qui se répète.

Il ne s’agit pas moins du treizième homicide perpétré par les forces de l’ordre depuis le début de l’année suite à un refus d’obtempérer. Seulement cinq policiers sur les treize responsables ont été mis en examen, les autres ayant été libérés sans poursuite jusqu’à maintenant. Il s’agit d’un chiffre exceptionnel, qui n’est pas sans lien avec la loi de 2017 modifiant le droit des policiers à faire usage de leurs armes.

Il ne faut cependant pas s’étonner d’une montée des violences notamment racistes dès lors que jusqu’au sommet de l’État des termes comme « décivilisation », « grand remplacement » ou « ensauvagement » sont employés quand des lois discriminantes sont votées ou proposées au vote. À quoi peut bien mener une politique qui s’approprie les thématiques des suprémacistes blancs ?

Ce racisme d’État trouve son aboutissement dans les institutions, ici la police. Les violences qu’il engendre sont permises et tolérées par le pouvoir en place, qui s’empresse de renvoyer dos à dos l’extrême gauche et l’extrême droite, comme après l’attentat contre le maire de Saint-Brévin suite à l’implantation dans sa commune d’un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile.

Ne nous leurrons pas. Si le policier s’est permis d’appuyer sur la détente à bout portant, c’est bien qu’il ne pensait pas qu’il puisse y avoir de conséquences ; c’est que selon lui, au fond, la vie de Nahel ne valait rien, à ses yeux comme à ceux de la société.

Peut-on encore renvoyer la responsabilité des meurtres policiers sur les individus uniquement ? S’agissait-il seulement d’un mauvais flic ? Non ! L’usage rhétorique de renvoi strict à un problème d’individu qui n’aurait commis qu’une « bavure » est insoutenable. Ce n’est que la forme d’un racisme que l’État fait mine de ne pas voir, et qui dans les faits autorise à tuer.

Il est plus qu’urgent de porter une critique radicale de la police nationale, cette institution raciste et coloniale, gangrenée par l’extrême droite, qui terrorise toute une partie de la population dans la plus grande impunité.

Les personnes victimes du racisme de l’institution policière ne cessent de la dénoncer depuis des années. La négation de leurs droits fondamentaux n’est pas conditionnée à leur militantisme ou leur opposition à une réforme comme celle du système des retraites ; le simple fait d’exister les y confronte. Les exilé·es souffrent particulièrement de cette violence, que ce soit dans le cimetière qu’est devenue la Méditerranée, à Calais, à Mayotte, ou dans les Centres de rétention administrative où Mohamed, un homme de 59 ans, est mort il y a un mois après avoir subi des coups de policiers.

Ces crimes s’inscrivent dans une longue liste depuis 40 ans, si ce n’est plus (on se souvient des crimes de masse du 17 octobre 1961). De nombreux noms nous viennent en tête : Malik Oussekine, Abdel Benahya, Zied et Bouna, Moshin et Lakhamy, Akim Ajimi, Ali Ziri, Mamadou Marega, Wissam El Yamni, Amine Bentounsi, Angelo Garan, Gaye Camara, Liu Shaoyao, Babacar Gaye, Steve Maya Caniço, Claude Jean-Pierre, et bien d’autres encore… Depuis les fortes mobilisations réclamant vérité et justice pour Adama Traoré contre laquelle sa famille a subi une répression hallucinante durant 5 ans, et 3 ans après les mobilisations mondiales pour George Floyd, les seules « réponses » de l’État sont des fins de non recevoir.

Dans le contexte de répression généralisée que nous connaissons, nous estimons que les révoltes qui ont démarré à Nanterre sont parties intégrantes du mouvement social. Il s’agit de réclamer justice et vérité pour Nahel et les autres victimes de crimes policiers, et nous nous joignons à ces réclamations.

Toutes nos pensées vont aux proches des victimes de ces meurtres policiers.

Dans l’immédiat, nous réclamons justice et vérité pour Nahel, l’abrogation des lois Sécurité globale et Séparatisme, et le désarmement de la police.

Face au racisme et aux violences policières : unité populaire !

Nous relayons ici l’appel de la famille de Nahel à une marche blanche demain (le 29 juin) à 14h à Nanterre.

Union communiste libertaire, le 28 juin 2023.

screenshot_20230628_1212231390e.png

  • No hay más artículos
❌